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Loina Le Goff

CAP'COM : L'événement breton autour de la pollution numérique

Du 07 au 09 décembre 2021, les professionnels de la communication publique se sont réunis à Rennes, à l'occasion de la 33ème édition de Cap'Com. Un événement opportun pour aborder la notion de pollution numérique.


© NASA (Unsplash)


Des usages qui évoluent


Et si Internet devenait la première source de pollution mondiale ? Un enjeu majeur, dont les Français commencent sérieusement à se préoccuper. C'est autour de cette problématique que les collectivités territoriales, dont les professionnels de la communication, se sont rencontrés en décembre dernier au Convent des Jacobins à Rennes.


Et pour cause ; ces dernières années, de nombreuses entreprises et collectivités territoriales ont accéléré leur transition numérique et les particuliers consomment en masse Internet et les nouvelles fonctionnalités qu'il offre désormais. Pour exemple, à ce jour plus de 80% des français possèdent un smartphone. C'est un fait ; Internet fait désormais parti de notre quotidien.


Plus qu'une simple habitude de consommation, il est aussi bien moins onéreux qu'une communication papier ; en moyenne, pour nos collectivités, la fabrication de magazines représente 50% du budget annuel de communication.



Des solutions à mettre en place


Pour palier à cette problématique, des agences spécialisées dans la conception de site internet "low tech" se développent. Il s'agit de se baser sur des technologies simples d'usage et à faible impact environnemental, pour créer des sites web éco-conçus. Pour qu'une technologie soit dite "low tech", elle doit réponde à des besoins via des solutions peu sophistiquées et peu couteuses, sans pour autant altérer la qualité du résultat final.


À l’inverse des produits high-tech, les objets low-tech doivent être d’une construction simple, avec des matériaux courants, locaux et de préférence naturels, afin d’être facilement réparables et recyclables. La philosophie de la low-tech se rapproche donc du Do-It-Yourself.

© Philipp Katzenberger (Unsplash)


Certaines entreprises et institutions publiques commencent déjà à se tourner vers cette alternative durable, comme par exemple le Pays de Rennes avec la conception de son nouveau site internet.



Une prise de conscience à avoir


À ce jour, le numérique représente 3,8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde entier. Si aucune action n'est menée en conséquent, il pourrait atteindre 8% d’ici 2025 et alors dépasser la part des émissions produites par les voitures.


Pour réduire l'impact du web sur la planète, chacun peut mettre en place différentes actions à son niveau :

  • Réduire les émissions liées à l'utilisation du cloud

  • Réduire les émissions liées aux serveurs

  • Allonger la durée de vie de son matériel informatique

  • Investir dans du matériel reconditionné

  • Supprimer les fonctionnalités non utilisées de certains logiciels

  • Faire le tri dans sa boîte mail


Pour connaître l'empreinte écologique qu'émet votre propre site, blog ou page, rdv sur le calculateur Website Carbon Calculator.

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